La procrastination, ou l’art de reporter à demain ce que l’on aurait du faire hier, que commente celui qui n’y a jamais été confronté. J’aimerais aujourd’hui vous partager une technique assez simple à mettre en oeuvre pour reprendre la main sur ces tâches chiantes que vous avez à réaliser, ces jours où vous préféreriez terminer votre nuit. Il s’agit de la technique Pomodoro.
Le principe global est très simple.
1. Clarifier l’objectif
En début de journée/cycle, il suffit de lister les tâches que l’on souhaite faire pendant le cycle à venir. Cela permet de clarifier ce que l’on a à faire pour arriver à nos objectifs globaux.
2. Planifier les tâches
La seconde étape consiste à estimer le nombre de « tomates » que l’on souhaite dépenser pour effectuer chacune des tâches. Une tomate correspond à une tranche de 25 minutes de pleine concentration que l’on va passer sur une unique tâche. Si une tâche nécessite trop de tomates, il vaut mieux découper cette tâche. 4 tomates pour une tâche est à mon avis le maximum.
3. Se lancer
Une fois que l’on sait ce que l’on doit faire, il ne reste plus qu’à se lancer. Pour cela, on lance le chrono et on ne bosse que sur la tâche. Aucune distraction ne doit être acceptée.
En forme de tomate le chrono parce que c’est plus fun ! Ou sur le net/téléphone parce que c’est plus pratique. Perso j’aime bien tomato-timer.
Arrivé à la fin des 25 minutes, on arrête tout ce qu’on fait pour une pause bien méritée. Si on est en train d’écrire quelque chose, on s’arrête, tant pis. L’important ici est de faire 25 minutes non stop et de s’arrêter.
4. La pause
5 minutes de pause active ! On se lève de son ordinateur/bureau/poste de travail/… et on se détend en faisant des étirements, automassage, marche, … Peu importe, tant qu’on bouge et qu’on ne s’abrutit pas devant un écran. Si l’on vient de dépenser 4 tomates, la pause n’est pas de 5 minutes, mais de 15.
Une fois la pause terminée, on relance une tomate de travail.
Quelques conseils pour finir
L’important de la méthode est de suivre le processus sans faille.
J’ai toujours été étonné en fin de journée du boulot qui avait été achevé en suivant ce process, même lorsque je n’étais vraiment pas motivé.
Je repense à une question qui revient souvent lorsque l’on a terminé avant la fin du timer. Ici, la réponse est simple : Il ne faut en aucun cas changer de tâche, mais simplement perfectionner ce qui a été fait jusqu’à la fin de la tomate en cours. 25 minutes de travail focus, c’est 25 mn, peu importe si on pense finir avant ou pas.
Une fois qu’on s’est rendu compte de comment pomodoro peut rendre les tâches plus rapides, on peut être tenté de l’utiliser pour accélérer tout ce qui compose notre vie. Faut pas ! A titre personnel, je n’y ai recours que lorsque je suis vraiment inefficace, il s’agit de ma botte secrète pour ces jours où mon énergie est proche de 0.