Voler de ses propres ailes nécessite que l’on crée une entreprise. L’un des casse tête que l’on a a résoudre lorsque l’on se lance est : quel statut choisir.
Cet article se concentre sur les statuts disponibles en France, suivant mon analyse. N’hésitez pas à me faire des retours sur le statut qui vous paraît le plus intéressant, ou que vous avez choisi pour votre entreprise.
Bien entendu, afin de ne pas faire d’erreur, référez vous à un expert comptable pour étudier la meilleure solution pour votre projet.
Points importants lorsque je me lance seul
Qui dit entreprise, dit capital. Les statuts dédiés aux entrepreneurs seuls propriétaires de l’entreprise ne nécessitent pas de capital nécessaire.
Attention par contre, lorsque l’on se lance seul, il est assez difficile de faire un appel de fond, les investisseurs et accélérateurs de startups semblent préférer les entreprises qui débutent avec plusieurs associés.
Dans tous les cas, être seul à la tête de son entreprise ne veut pas dire travailler seul ! Au minimum, vous aurez besoin de clients, fournisseurs voire partenaires pour mener à bien vos affaires. Donc ne vous lancez pas seul dans le but de travailler seul : ce n’est pas possible !
Choix du statut par analyse du projet
Partons de l’analyse du projet pour choisir un statut juridique.
Je veux être travailleur indépendant
Le plus courant : Entreprise Indifiduelle (EI)
Assez peu de contraintes sur ce statut mais attention aux risques : en cas de dettes, le dirigeant n’est pas protégé et il va devoir avoir recours à d’autres astuces juridiques pour protéger ses biens personnels…
Niveau démarches administratives, on reste sur des choses assez simples et on est soumis à l’impot sur le revenu. Par exension, la rémunération du dirigeant n’est pas déductible.
En conclusion, statut assez simple et répendu, mais attention aux dettes
Je veux protéger mes biens : EIRL
La principale différence avec l’EI, est qu’ici les biens du dirigeant sont protégés. Au pire (sauf cas précis), il ne peut perdre que son capital de départ.
Il est à noter que sous certaines conditions, l’EIRL permet de souscrire aux impots sur les sociétés et ainsi déduire la rémunération du dirigeant des bénéfices pour calculer l’impôt.
Je veux vraiment un truc super simple : Auto entrepreneur
Le statut juridique le plus simple administrativement, mais très cadré. La responsabilité du dirigeant est limitée mais il n’est pas possible de dépasser un certain plafond au niveau du chiffre d’affaire.
Je suis auto Entrepreneur mais j’aimerais faire grossir mon entreprise : AERL
L’idée est simplement de faire évoluer le statut d’auto entrepreneur en EIRL
Je vise une entreprise plus importante
Le penchant de l’EIRL : l’EURL
Ici, l’idée est de créer une entreprise de taille potentiellement importante mais rester le seul détenteur. L’un des points intéressant est que le propriétaire (associé unique) peut ne pas être le dirigeant de l’entreprise. Il est donc possible d’embaucher quelqu’un pour gérer l’entreprise à sa place.
La responsabilité reste bien sûr limitée.
Niveau fiscalité, l’entreprise reste soumise à l’impôt sur le revenu.
Lorsqu’un tiers dirige l’entreprise, celui ci est assimilé salarié, sinon, le dirigeant reste assimilé non-salarié.
Je veux être le dirigeant mais rester salarié : SASU
Même topo que l’EURL, cependant, l’associé unique peut présider l’entreprise tout en restant assimilé salarié.
La SASU n’est autre que le statut SAS avec un associé Unique.