Depuis quelques temps, je me suis retrouvé à l’origine de divers mouvements au sein des communautés que je fréquentais. Qu’il s’agisse monter une activité communautaire, aider les modérateurs d’un forum à résoudre les problèmes récurrents, ou encore fédérer les membres d’une salle de sport, ce même schéma s’est répété.
Tout d’abord, on identifie le problème, le manque, ou simplement une idée d’amélioration. Le nombre de posts du blog des employés a baissé, le désir de partage de conseils sur comment améliorer son taiji, ou encore les membres de la communauté se lassent et quittent le site à cause de bugs sur la plateforme.
A partir de là, une réponse peut être identifiée, soit tenter d’aller discuter avec les collègues pour les motiver à partager ce qu’ils font, monter une liste de diffusion par mail pour partager des liens ou encore aller à la rencontre des différents membres afin de récupérer leur griefs et faire une liste de points d’amélioration à destination des administrateurs.
Dans tous les cas, l’idée de base est la même : agir soi-même afin de faciliter les échanges des membres de la communauté pour qu’ils s’expriment et agissent. Si vous multipliez ce type d’initiatives, si vous appelez votre communauté à la créativité, à l’auto amélioration, il n’est pas rare qu’au bout de quelques temps, on vous propose de prendre officiellement cette place de community manager, d’assistant, voire de modérateur. Au fond, qu’est-ce que vous avez fait ? Est-ce que l’on appelle manager ? Ou simplement avez vous facilité les échanges, facilité le travail, facilité la progression ?
Au final, je préfère souvent parler de facilitateur plutôt que manager, ce dernier terme ayant une connotation assez négative à mes yeux. Ainsi, ne soyez pas chef de projet, chef d’équipe, mais facilitateur pour pousser vos collègues à faire au mieux ce pour quoi ils sont bons.